ORPINGTONPASSION

 

 

         Monographie de la race orpington

 

La race orpington a été fabriquée par un habile aviculteur anglais  à saint Mary’s Cray( Kent) Angleterre, M.COOK

 

Cet éleveur nous a laissé des indications sur sa procédure employée dans son ouvrage fowls for the times

 

Le but  de la création de cette race  était d’obtenir une ponte hivernale, un engraissement facile sans procédés spéciaux, une volaille de forte taille.

 

En 1886 il créa l’Orpington noir, pour cela il choisit  des coqs Minorque noirs, avec oreillons rouges (race un peu délicate dans les pays froids, mais offrant l’avantage d’avoir une ponte abondante et une chair délicate) .Ces coqs furent alliés à des poules Plymouth Rock noires (race choisie pour sa ponte hivernale)

Cette alliance produisit des poulettes noires, grosses et bien formées. Quant aux coqs jaunâtres ou coucou, ils ne purent servir dans cette sélection. A ces poulettes il allia des coqs Langshan (le vieux type, court sur jambe). Cette race apportait comme qualité la taille, la blancheur de chair, l’ampleur de la poitrine et une ponte parfaite (automne, hiver). Les jeunes provenant de ce croisement donnèrent le type Orpington. En   continuant  à fixer par la sélection, ces sujets noirs  donnèrent les qualités des trois races croisées.

 LA POULE MONDIALISEE EST NEE  (alliance des trois continents Minorque – Europe

                  Plymouth – Amérique

                  Langshan – Asie

A cette époque la mode était aux crêtes frisées, M.Cook ne tardat pas à créer une sous variété d’orpington, noire à crête frisée (apport d’un coq Langshan à crête double ou frisée, sport qui se trouvait assez fréquemment à cette époque.

 

 

En 1896, m. Cook créa l’orpington blanc à crête frisée, puis à crête simple .Il les a obtenu en croisent des coqs langshan blancs à des poules hambourg blanches. Les poules obtenues furent croisées avec des coqs Dorking blancs. Selon que les coqs avaient la crête simple ou frisée les Orpingtons étaient à crête simple ou frisée.

 

En 1898, Cook créa Orpington fauve, pour les obtenir il croisa des coqs Hambourg dorés (aussi grand que possible) avec des poules Dorking.Les poules obtenues furent misent avec des coqs Cochin fauves (avec le moins de plumes aux tarses).Il conserva uniquement les sujets sans plumes aux pattes (10 à18 pourcent) .les Dorking étaient à crêtes simples ou frisées donc il eut des Orpington fauves à crêtes simples ou frisées

 

En 1897, M.Cook présenta l' Orpington diamant, dénommé jubilé, car c’était l’année du jubilé de la reine Victoria.M.Cook ne révèle pas comment il les a obtenus  mais à l’époque on l’a su. Il croisa des poules jaunes avec le plus de teinte rouge avec un coq Dorking rouge avec le plus de noir possible. Il eut beaucoup de bons sujets auxquels il fit disparaître le cinquième doigt ainsi que leurs dos longs. Dans les croisements suivant il mis de la Hambourg doré (sélection de crêtes foncées et oreillons blancs)

 

En1899, ce fut le tour de la variété pailletée.Les premiers sujets étaient des sports  de la variété jubilé ; mais après la première mue il trouva le plumage intéressant , il croisa une partie des poules avec des coqs Dorking foncés ,l’autre avec de l’Orpington noir. Les sujets obtenus furent soigneusement sélectionnés , et des sujets des deux groupes croisés entre eux

 

En 1904 meurt M.Cook , son gendre M. Art. C. Gilbert poursuit le travail de M.Cook et en 1907 deux nouvelles variétés voient le jour.

 

L’Orpington coucou fut obtenue en croisent des coqs Orpington noirs avec  des poules Orpington blanches. Les volailles obtenues étaient :-pour les blancs, tarses gris ardoisé foncé et œil foncé

                             -pour les noirs ; tarses pommelés et œil rouge ou brun ; quelques coqs avaient un peu de plumage coucou, et quelques poulettes avaient des barres plus claires sur le camail et les reins.

Ces coqs et ces  poulettes furent croisés de la façon suivante ; les coqs avec des poules Orpington pailletées ; les poules avec des coqs Orpington pailletées. Il obtient ainsi la moitié de jolis Orpington coucou ; un quart d’Orpington pailletés qu’il utilisa avec les Orpington pailletés pour apporter un sang nouveau.

Le reste de ce croisement était composé de noir, de  blanc et de un ou deux coqs bleus, ainsi que de deux ou trois poules bleues.

Les coqs bleus furent maries avec des poules noires provenant du précédent croisement (noir-blanc ) et les poules bleues avec un coq noir.

Le résultat fut deux tiers de bleus dans chaque combinaison.

 

En 1910, apparut l’Orpington rouge, mais je n’ai pas de renseignement sur le créateur, ni la procédure employée, mais vue la couleur du sang de Rhode Island a du entrer dans le croisement.

 En ce qui concerne les autres variétés je n'ai pas de documentution 




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